Un vélo peut, dans une très large mesure, se substituer à une voiture – chez HASE BIKES, c’est notre conviction. Il faut juste faire l’essai ! C’est dans cet esprit que nous sommes allés trouver des automobilistes pour leur soumettre une proposition qu’ils ne pouvaient pas refuser.
Tests grandeur nature à Waltrop
Chez HASE BIKES, nous ne sommes pas antivoitures. Nous-mêmes sommes conducteurs. Chaque fois que le trajet est trop long, la charge trop volumineuse ou … que la flemme nous gagne. Avec un PINO STEPS, ces situations se présentent moins souvent que bien des automobilistes se l’imaginent. Mais assez de discours …
La parole est d’argent, l’expérience est d’or : nous avons fait le prêt d’un PINO STEPS à cinq familles de Waltrop et environs. Juste comme ça. Enfin, il y avait une contrepartie : qu’ils nous confient leurs clés de voiture. Se sont prêtés au jeu : Stefan Manier, cuisinier ; Dieter Link-Stern, technicien environnement en retraite ; Ute Böhm, pharmacienne ; Kirsten Bode, médecin ; Jan Dickhöfer, agriculteur bio.
L’échange s’est fait fin avril chez nous, dans le strict respect des mesures barrières, avec rendez-vous individuels et masques nez-bouche. Au menu : instructions détaillées sur l’utilisation du PINO et des accessoires et, bien évidemment, essais de pilotage sur le site de la Houillère. Après quoi nous n’avions plus qu’à attendre les retours que nos testeurs grandeur nature nous en feraient.
RISQUES ? EFFETS SECONDAIRES ? DEMANDEZ CONSEIL À VOTRE MÉDECIN OU À VOTRE PHARMACIENNE !
Des r isques ? L’addiction, peut-être. Des effets secondaires ? En cas d’utilisation régulière, baisse du stress, moins de mal au dos, un sommeil de meilleure qualité. Sans oublier ces petits riens qu’on apprécie d’autant plus : les sous-vêtements qui restent secs, par exemple. C’est le constat de notre pharmacienne Ute Böhm, qui, de ses trajets domicile-travail avec le PINO, garde l’impression de n’avoir eu que de la pluie. À partir du troisième jour, le plaisir était vraiment au rendez-vous, sans compter le gâteau aux amandes et au miel qu’une collègue avait parié sur le fait qu’elle ne tiendrait pas les trois semaines sans voiture.
En plus de l’usage cargo, Ute Böhm s’est également servie du PINO comme tandem pour emmener à l’école sa fille Paulina. Laquelle n’était a priori pas ravie d’aller s’afficher devant l’école à bord de ce drôle de vaisseau. Mais – qui l’eût cru – de l’avis unanime des copines, l’engin était « trop bien » ! Maman eut donc le feu vert pour remettre ça, avec en prime le vent dans les cheveux et de belles conversations entre mère et fille.
Au bout des trois semaines, Ute Böhm a eu son gâteau, fait maison ! Et nous, une magnifique carte de remerciement, écrite à la main. À nous de dire merci en retour, chère Ute !
Kirsten Bode est médecin. Quand elle parle risques et bénéfices secondaires, elle pense au climat. Elle est d’avis que moins de voitures, c’est bien pour l’avenir des enfants ET bon pour notre présent. Aussi bien au physique qu’au mental : zéro stress dans les bouchons, zéro énervement pour trouver où se garer, bénéfice pour la condition physique, aussi bien cardio que musculaire. Elle s’est rendue tous les jours en PINO à son cabinet, l’a pris pour faire les courses et même pour une visite à domicile. Après ces trois semaines, elle aimerait garder le PINO … et suggère que HASE BIKES en offre un service de location sur Waltrop. Idée à creuser 🙂
ERREMENTS D’UNE FIGURE LOCALE
Être (re)connu, ce n’est pas toujours un cadeau : la fois où Stefan Manier a quand même pris le volant pendant la période test pour ravitailler son restaurant « Gasthaus Stromberg », il s’est fait pincer par un de ses concitoyens bien informés qui, rigolard, après avoir sévèrement agité son doigt en l’air, fit le geste de mouliner avec les mains pour que le message soit clair. Pris sur le fait, serait-on tenté de dire, mais il faut bien admettre que l’approvisionnement d’un restaurant, c’est un autre dimension que les emplettes familiales … Pour lui, il aurait sans doute fallu fabriquer un genre de PINO XXL UTILITAIRE. Transmis à nos concepteurs 😉
Quoi qu’il en soit, notre cuisinier a pu utiliser le PINO comme vélo de fonction. Le jour de la Fëte des mères, un menu surprise a même fait le trajet jusqu’à Recklingshausen. Gastronomie mobile d’un nouveau genre – servie à domicile par le cuisinier en personne. Bilan du chef ? Le PINO : un super vélo familial et le véhicule idéal en centre-ville. « Là, si vous parlez de faire un saut à la poste, vous y faites vraiment juste un saut, sans perdre une demi-heure à se garer. » Conclusion : pour Stefan Manier, le zéro-voiture, ce n’est pas encore ça. Mais pour renoncer à la deuxième voiture, c’est parfait ! Nous sommes d’avis que c’est déjà beaucoup.
MILITANT ÉCOLOGIQUE AVEC SUV
Vouloir persuader Dieter Link-Stern des bienfaits du vélo, c’est prêcher un convaincu : il effectue 85 % de ses déplacements sur deux roues. Autant dire que les 15 % restants sont négligeables. Il s’est porté candidat à l’échange parce que le PINO ne ressemble à aucun des vélos qu’il connaît. Au bout de ces trois semaines, il se sent ne faire qu’un avec le PINO : « Quel sentiment d’espace ! », s’enthousiasme-t-il. « Et le coup de pied aux fesses en mode »Boost » … » Pour ce technicien auto, qui a travaillé pour un géant de l’automobile, le PINO est un SUV qui vous permet de vivre la nature avec ses cinq sens sans lui nuire. Autant dire que, chaque jour, le PINO l’a électrisé !
VÉLO FOR FRIDA
Frida n’a pas du tout de voiture. Il ne manquerait plus que ça : elle n’a que 13 ans. Elle n’était donc pas éligible à l’échange avec un PINO, il lui a donc fallu en détourner un. Et elle est si incroyablement désarmante que Jan, son père, n’a pas vraiment pu offrir de résistance. Tout de même, notre agriculteur bio a pu l’emprunter de temps en temps, par exemple pour pédaler jusqu’au poulailler mobile au milieu de la prairie, récolter les œufs fraîchement pondus.
Le reste du temps, Frida vadrouillait sur le PINO, seule ou avec une copine. Et les parents privés de vélo ? Ravis de voir leur fille vivre sa vie, elle qui était sinon plutôt tributaire de ses parents pour se déplacer, la ferme bio étant un petit peu loin de tout. Plus besoin d’emmener Frida où que ce soit, et pendant trois semaines elle s’est effectivement chargée des emplettes du foyer … à l’exception des caisses de bouteilles que les parents ont préféré lui épargner. Gageons que Frida l’aurait fait les doigts dans le nez …
Et Frida ? Son avis ? Elle s’est vraiment éclatée à tirer des bords à travers la campagne au gré de l’humeur en compagnie de sa meilleure copine, ou à rendre visite aux animaux de la ferme, absolument pas effarouchés par ce deux-roues insolite. Pas peu fière d’avoir établi le meilleur score – 564 kilomètres cumulés sur la durée du défi. Cherchez une volonté de fer, vous trouverez Frida.
La fin frise la délinquance en col blanc : Comme Frida ne voulait plus rendre le PINO, elle a proposé à Kirsten Hase de disposer d’une plate-bande dans le jardin cultivé en biodynamie de ses parents – à vie, s’il vous plaît ! Piraterie, puis tentative de corruption … Mais jusqu’où ira-t-elle ? Cheffe de gang à Waltrop ?? La Greta de la transition des mobilités ??? Il nous tarde de le savoir !